Photo en buste de John William

John William

Le 10 mars 1944, les otages sont transférés à la prison de la Mal-Coiffée de Moulins. Dix d'entre eux sont transférés à Compiègne puis déportés en Allemagne, à Buchenwald ou à Neuengamme. Armand se retrouve dans ce dernier camp. Il est affecté à un  Kommando de la Metalwerk, annexe de la firme Walther. Ses compétences professionnelles et sa pratique de l’allemand vont lui permettre de survivre en dépit de son appartenance à une prétendue « race inférieure ». Il est évacué en avril 1945 à Lübeck où il est pris en charge en mai par les Suédois.

Boris Taslitzky (1911-2005) et les déportés bourbonnais

Il est temps de parler de ce peintre engagé qui nous a laissé de très nombreuses œuvres reflétant ses combats. Dans le cadre de l’exposition sur la déportation que notre Musée prépare actuellement, nous avons utilisé deux de ses œuvres.

Rencontre avec Jean-Claude Sandrier

A l'occasion de la présentation de son ouvrage, Jean-Claude Sandrier a remis au Président du MUREDE, Jacky Laplume, un chèque de 1000 euros. Cette somme correspond aux droits d'auteur qu'il cède à notre association.
©MUREDE

André Chicaud

Lors de son internement (à Saint-Sulpice-la-Pointe), il fait la connaissance du peintre Boris Taslitzky qui fait son portrait. Chicaud connaît ensuite l'enfer de Buchenwald où il arrive le 30 juillet 1944.  Transféré au kommando de Weferlingen, il travaille dans les mines de potasse. Il est libéré le 12 avril 1945. Après 52 mois de détention, il pèse 34 kilos.
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François Mathieu

L’entretien du 17 novembre 1982 entre François Mathieu (1898-1993) et Jean Bidault est particulièrement intéressant. Il aborde plusieurs sujets : l’état d’esprit des ouvriers montluçonnais dans l’entre-deux guerres, les conditions de vie des déportés dans les camps nazis, les marches de la mort, le rapatriement et les difficultés du retour à une vie normale.
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Dans la nuit, la liberté …. un livre de Jean-Claude Sandrier

Jean-Claude Sandrier a toujours été partagé entre Bourbonnais et Berry.  Il est né, en août 1945, dans l’Allier, à Gannat, la ville où son père a fait la connaissance de sa mère, Marthe, lors de ses activités de résistant, mais c'est dans le Cher qu’il a fait sa vie politique.
Jeanna Desseigne, déportée à Ravensbrück©MUREDE

Jeanne Desseigne

Jeanne est née dans le Cher, à Vernais. Elle s’installe à Montluçon en 1939 où elle continue d’exercer son métier de couturière à domicile. En 1943, Jeanne accepte d’aider la Résistance. Elle distribue des tracts et transmet des messages pour l’organisation des MUR. Son fils est recherché par les Allemands. Le 6 mai 1944, Jeanne est arrêtée.
Photo Emile Perruchet

Émile Perruchet

Émile Perruchet est né le 18 juin 1925, sur une péniche, au lieu-dit La Cloie (Dun-sur-Auron, Cher). En 1943, il épouse Maria Mousson à Montluçon. Ils ont un enfant. En 1944, Émile travaille à l'usine Saint-Jacques de Montluçon comme ouvrier-aiguilleur et fait partie de la Résistance. Il distribue des tracts et appartient aux FTP sous le pseudonyme de Marius.
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L’attaque de l’hôtel de l’Écu

Une action coup de poing est alors décidée par l’état-major des FFI, dirigé par Ernest Frank. L’opération réunit, sous la direction de Raymond Courteau, des maquis AS-MUR et FTP, qui reçoivent pour l’occasion un supplément d’armement.
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Irène Cordat

Irène Mouroux est née à Uzerche (Corrèze), le 29 mai 1924. Elle est en partie élevée par sa tante et son oncle, sa famille ayant parfois du mal « à joindre les deux bouts » . En mai-juin 1940, elle obtient à Limoges son diplôme de de sténodactylo et rejoint sa famille installée à Montluçon.